Roses trémières : l’oeil du peintre
La Gabertie a encore eu la visite cette année, comme les années précédentes, de Robert O’BRIEN, aquarelliste américain de grand talent, amoureux des vieilles pierres et aussi -entre autres- de nos roses trémières -hollyhocks en américain-, justement en fleurs en ce moment et dont il sait rendre la couleur, la finesse et la luminosité d’une étonnante façon.
Robert habite au Vermont où se situent beaucoup de ses oeuvres -qui, bien sûr, comportent aussi beaucoup d’autres sujets que nos fleurs- mais vient en France chaque année où il anime des “workshops” pour initier ses élèves aux secrets de l’art de capter, avec une infinie patience les ombres et la lumière.
Comme il explique: « I have been painting in the watercolor medium for over forty years. One of my main objectives in watercolor painting is to create light through the use of shadow. In painting ordinary images, I find a fascinating interplay between the two. The transparency of the medium helps in bringing shadows alive while allowing the light to glow. »
Ses aquarelles, comme vous pouvez le constater sur les quelques exemples ci-joints, sont d’une finesse et d’une précision stupéfiantes. Il est vrai que Robert n’hésite pas à consacrer de nombreuses journées à la capture et au perfectionnement d’une seule de ses images. Et il n’est donc pas étonnant qu’une longue liste de prix et de récompenses que vous trouverez sur son site à www.robertjobrien.com honorent cette oeuvre originale.